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Sergio Leone’s Dollars Trilogy

Lorsque le réalisateur romain Sergio Leone a réalisé Pour une poignée de dollars, il a réussi à accomplir deux choses apparemment contradictoires. Le film étant un remake non officiel du célèbre Yojimbo de Kurosawa, il a été accusé de copie et de plagiat, et pourtant il était si novateur qu’il a également donné naissance à un genre entièrement nouveau : le western spaghetti.

Dollars Trilogy

Les œuvres du réalisateur italien étaient plus opératiques, intenses et réalistes que les westerns américains traditionnels, mettant l’accent sur des anti-héros plutôt que sur des récits clairs opposant le bien et le mal. Sa maîtrise de la mise en scène en format large, inspirée en partie par les visuels minutieux de Kurosawa, et sa collaboration avec le compositeur Ennio Morricone ont élevé des histoires familières à un niveau supérieur, utilisant souvent la musique pour enrichir des récits où les personnages parlent peu.

Le protagoniste incarné par Clint Eastwood — plus tard commercialisé aux États-Unis sous le nom de « l’Homme sans nom » — représente en réalité trois personnages distincts à travers la trilogie composée de Pour une poignée de dollars (For a Fistful of Dollars), Et pour quelques dollars de plus (For a Few Dollars More) et Le Bon, la Brute et le Truand (The Good, the Bad and the Ugly). Chaque film peut se regarder indépendamment, mais les visionner dans l’ordre chronologique révèle la direction de Leone, de plus en plus audacieuse et risquée.

Parmi tous les longs métrages réalisés à l’âge d’or du cinéma italien et même européen du XXᵉ siècle, c’est peut-être la Trilogie du dollar qui mérite le plus d’être vue sur grand écran — et avec un grand son — afin de mieux immerger le spectateur dans un monde où rien n’est simplement noir ou blanc.

Je n’ai jamais pensé à faire un western, même en le réalisant. Je crois que mes films ne sont westerns que dans leurs aspects extérieurs. À l’intérieur, ils contiennent certaines de mes vérités qui, heureusement, semblent appartenir à de nombreuses parties du monde, et pas seulement à l’Amérique. Si l’on regarde attentivement tous mes films, on y retrouve les mêmes significations, le même humour, le même point de vue, et aussi les mêmes douleurs.

Sergio Leone

Visuel : Serigo Leone

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